La justice pénale internationale au Burundi, le seul espoir pour les victimes de la répression sanglante du Gouvernement du Burundi. Lien du fichier de publication : https://drive.google.com/file/d/0B1DGwbzTU8hwSF9lbjk4VTVRNUE/view?usp=sharing 1. Introduction L’intention de briguer un troisième mandat présidentiel au Burundi s’est manifestée depuis la deuxième moitié du deuxième mandat de Pierre NKURUNZIZA . En effet, en octobre 2013, le gouvernement dirigé par Pierre NKURUNZIZA dont le deuxième mandat constitutionnel allait se terminer le 26 août 2015, a initié un projet de révision de la constitution [1] ; un projet qui a suscité une vive protestation des acteurs nationaux notamment la société civile [2] , les confessions religieuses, les partis de l’opposition et le service national de renseignement. L’organisation d’une séance d’audition des différents acteurs par le Parlement burundais en dates des 19 et 20 décembre 2013 n’a pas fléchi la volonté de Pierre NK